Georges Vacher de Lapouge (1854 - 1936) Eugéniste |
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"Le socialisme (...) a
un programme d'intérêt
général et d'autorité qui est juste
l'opposé du système d'incoordination et de
pillage chacun
pour soi qui caractérise en pratique les
démocraties
(...). Il n'est possible qu'avec des hommes faits autrement que nous, et
ces hommes, la sélection peut les faire" (G.
Vacher de Lapouge, Les sélections sociales)
"A la formule célèbre qui résume le christianisme laïcisé de la Révolution : Liberté, Egalité, Fraternité, nous répondrons : Déterminisme, Inégalité, Sélection !" (Georges Vacher de
Lapouge.
Préface à Ernst Haeckel. Le Monisme. Lien entre la
religion et la science
-profession de foi d'un naturaliste. Traduction française G. Vacher de Lapouge, Paris, Schleicher, 1897) |
Le seul
concurrent
dangereux de l'Aryen, dans le présent, c'est le Juif. La
question juive ne
se pose cependant pas à mes yeux de la même
façon qu'à ceux des antijuifs, et
de Drumont en particulier, si nous prenons l'affaire du
côté français. Pour
Drumont et ses amis, l'Aryen c'est l'indigène, le
Français de nation,
c'est-à-dire en fait le brachycéphale plus ou
moins pur ou mélangé d'Europœus,
résultat des longues sélections du
passé. Par la Révolution le
brachycéphale a
conquis le pouvoir, et par une évolution
démocratique ce pouvoir tend à se
concentrer, en théorie, dans les classes
inférieures, les plus brachycéphales.
L'antisémitisme politique a pour but de conserver
l'œuvre de la Révolution, et
d'empêcher le passage du pouvoir entre les mains des Juifs,
et plus
généralement des étrangers. Sur cet
antisémitisme politique se greffe
l'antisémitisme économique, forme du
protectionnisme, et l'antisémitisme
religieux, forme du cléricalisme. L'Aryen tel que je l'ai défini est tout autre, c'est l’ Europœus, une race qui a fait la grandeur de la France, et qui est aujourd'hui rare chez nous et presque éteinte. C'est une race, non pas un peuple, et les peuples qui s'y rattachent, Anglais, Hollandais, Américains sont des étrangers, et plutôt des ennemis pour nous. La question telle que je la comprends est donc surtout de savoir qui, des Anglais et des Américains ou des Juifs, possède le plus de chances dans la lutte pour l'existence. Dans ces conditions nous autres Français sommes intéressés dans la question comme le lièvre dont on discute la sauce, et notre sauce à venir peut être juive, sans que le succès définitif des Aryens soit compromis. Le problème ainsi posé comporte une explication qu'il ne faut pas différer. Si Europœus est bien une race zoologique, les Juifs sont plutôt une race ethnographique, et par suite le problème n'est pas identique en théorie à celui de la concurrence d'Europœus et d'Asiaticus, par exemple, ou d'Europœus et du brachycéphale Alpinus. En pratique cela n'a pas une grande portée. Si les Juifs sont une race factice, ils ont été poussés par leur mode d'existence à un degré d'unité psychique égal à celui des races zoologiques les mieux déterminées, et si l'incohérence zoologique se reflète dans la psychologie du Juif, cette instabilité même est une caractéristique de leur psychologie. (G. Vacher de Lapouge. L'Aryen,
son rôle
social, Fontemoing, 1899)
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La
nation juive
contemporaine est le meilleur exemple de convergence psychique :
l'indice varie
de 77 en Algérie à 83 en Pologne, les Juifs sont
blonds, les Juifs sont bruns,
mais partout ils sont les mêmes, arrogants dans le
succès, serviles dans le
revers, cauteleux, filous au possible, grands amasseurs d'argent, d'une
intelligence remarquable, et cependant impuissants à
créer. Aussi dans tous les
temps ont-ils été odieux, et accablés
de persécutions qu'ils ont toujours mises
sur le compte de leur religion, mais qu'ils semblent avoir
méritées par leur
mauvaise foi, leur cupidité et leur esprit de domination. Si
l'on réfléchit que
l'antisémitisme est bien antérieur au
christianisme, qu'il remonte au moins au
XVème siècle avant notre ère, il est
difficile de voir dans le supplice du
Christ la cause unique de la haine dont ils ont
été poursuivis par les
chrétiens. (G. Vacher de Lapouge. L'Aryen,
son rôle
social, Fontemoing, 1899)
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Tel
qu'il est, avec ses
défauts balancés au point de vue de ses
destinés futures par de hautes qualités
intellectuelles et un vif esprit de race, le Juif
apparaît bien comme un
concurrent sérieux de l'Aryen dans la conquête du
monde. Il ne faut pas
cependant se faire d'illusions sur l'étendue de ses chances
limitées dans
l'espace et le temps. [...] Le caractère ubiquiste de la nation juive, unique et partout présente, lui permet de se superposer aux multiples nations de race inférieure, et de constituer au-dessus d'elles une puissante unité gouvernante. Les Juifs peuvent devenir pour la moitié de l'Europe ce que sont les Anglais dans l'Inde. La conquête de la France, plus facile en raison de la constitution du pays et de l'absence d'aristocratie organisée, se poursuit en ce moment sous nos yeux. Avoir fait cette conquête sans bruit, sans bataille, sans répandre une goutte de sang, l'avoir faite sans autres armes que les millions des Français et les lois du pays, cet exploit est plus merveilleux que ceux d'Alexandre et de César. [...] Les peuples catholiques ont si bien conscience de la cause de leur déchéance (…) qu'ils sont disposés à tout souffrir des Juifs. Plutôt que de reprendre le joug de l'Église, ils accepteront la domination nouvelle, si pleine d'inconnu qu'elle soit. [...] A mesure que le régime ploutocratique - si mal appelé démocratique - se développera en Europe, on peut donc s'attendre à voir se développer une puissante féodalité juive, maîtresse du sol, des usines et du capital, profondément séparée du peuple par la religion, la race et l'orgueil. Le seul écueil sur lequel puisse se briser la destinée de la nation juive serait celui du socialisme, mais de longtemps ce danger n'est plus à craindre. Beaucoup de socialistes estiment que le mouvement de concentration des richesses entre les mains des Juifs doit être favorisé par tous les moyens. C'est le procédé le plus sûr et le plus doux de parvenir à la nationalisation des moyens de production. Il suffira de frapper une classe peu nombreuse, étrangère et détestée. Au sein du parti ouvrier j'ai moi-même propagé cette idée. Le raisonnement n'était pas mauvais, mais les Juifs l'ont fait aussi et se gardent. Il n'y a pas de révolution socialiste possible tant que dureront les formidables armées d'aujourd'hui, dont la fonction, il faut bien le dire, est plutôt de maintenir le régime ploutocratique contre les tentatives de révolution intérieure que de défendre chaque pays contre son voisin. Il suffirait donc aux Juifs de se réserver les charges de judicature et les hauts emplois militaires pour maintenir leurs sujets dans la soumission, comme les Français font en Indo-Chine et les Anglais dans l'Inde. Je crois que la domination juive ne sera pas plus douce que le fut celle des Carthaginois. Le sang est au fond le même, la psychologie la même. On voit trop le Juif obséquieux qui demande, on oublie le Juif arrogant qui commande. Il y a chez cet être, à double face, de la femme qui ruse et caresse pour corrompre, du prêtre hautain et dominateur. Si les Juifs fournissent très peu de criminels de sang, et une proportion si forte de voleurs, de faussaires et d'escrocs, ils sont plus vindicatifs que doux, et ce qu'ils craignent c'est le gendarme et le juge. Depuis la Commune, une seule fois le peuple et l'armée se sont trouvés aux prises. C'était à Fourmies, et un Juif fit ouvrir le feu. Je crois que la répression des tentatives des ouvriers, des paysans aussi que l'oppression pousserait à l'émeute, serait souvent terrible, dans un but exemplaire. Un feu en rafale couchant des centaines de cadavres à terre en trente secondes calmerait les esprits très au loin. Et si l'armée nationale, bien que très disciplinée, encadrée de chefs juifs ou dévoués entièrement au régime de la ploutocratie juive, laissait cependant à désirer, il serait aisé de faire faire les plus dures besognes par les régiments jaunes ou noirs, dont la base de recrutement serait assurée par les vastes colonies apportées par la France et l'Allemagne. (G. Vacher de Lapouge. L'Aryen,
son rôle
social, Fontemoing, 1899)
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Est-il
probable que les
Juifs aillent plus loin, parviennent à se substituer
à la population indigène
éliminée par la misère ou autrement ?
Je ne le crois pas. Le Juif est de nature
incapable de travail productif. Il est courtier,
spéculateur, il n'est pas
ouvrier, pas agriculteur. Organisé pour s'emparer habilement
du fruit du
travail d'autrui, le Juif ne peut exister sans une population bien plus
nombreuse d'inférieurs qui sèment,
récoltent, tissent et construisent pour lui.
S'il n'est pas la première aristocratie du monde, il est
certainement la mieux
adaptée à la vie parasitaire.
Prédateur, rien que prédateur, il est un
bourgeois, il ne peut, ne veut être qu'un bourgeois. Le Juif, obéissant à ses aptitudes prodigieuses de spéculateur et d'escroc, traite toute affaire politique comme une spéculation ou une escroquerie. Il ne voit que le résultat immédiat, que l'avantage direct, sans s'inquiéter des répercussions. C'est le parfait opportuniste, jamais il ne se doute que l'avenir est fils du présent, il ne vit que dans et pour le présent. C'est pourquoi sa direction politique n'est pas seulement immorale, mais encore et surtout destructive [...] Les Aryens n'ont donc pas à se préoccuper de la concurrence des Juifs dans la direction des peuples. Quand même le rêve politique de l'ambition juive viendrait à se réaliser, chose possible en somme dans cette période de l'histoire où l'intérêt économique est seul pris en considération, le désordre et l'anarchie mettraient promptement à la discrétion des peuples guerriers de race blonde les États qui auraient accepté la domination sémitique. Si grandes que soient les forces des peuples soumis à sa direction, le Juif se chargera lui-même de les désorganiser, de les détruire, et de faire partie belle à ses adversaires. (G. Vacher de Lapouge. L'Aryen,
son rôle
social, Fontemoing, 1899)
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Le caractère des Français
contemporains, leur manière de voir les questions politiques,
religieuses, morales et même littéraires, diffèrent beaucoup de ce qui
existait dans le passé. La différence s'accuse d'autant plus que la
démocratisation des moeurs et des institutions substitue de plus en
plus l'influence des classes
inférieures à celle des classes supérieures. Elle se montre jusque dans
les plus petits détails. Il suffit de comparer la littérature de
café-concert, vraie littérature de nègre, avec la littérature populaire
du Moyen-Age, pour se rendre compte de l'intensité de la régression
intellectuelle. L'humeur agressive du Français d'autrefois a disparu, remplacée par des dispositions pacifiques exagérées jusqu'à l'amour de la paix à tout prix. L'esprit d'indépendance individuelle et d'opposition politique, fécond en rébellions et en guerres civiles, s'est évanoui, laissant à sa place une servilité complète. La très curieuse tentative de destruction du christianisme à laquelle nous assistons ne provoque que des récriminations platoniques dans le pays qui a vu la Ligue et les guerres de religion. Le Français historique est bien éteint. A sa place, nous trouvons un peuple nouveau, de mentalité différente. C'est la première fois dans l'histoire qu'un peuple brachycéphale arrive à l'autonomie. L'avenir seul apprendra si cette expérience intéressante se terminera par l'écroulement définitif de la France, ou si elle donnera la formule des sociétés à venir. Ce n'est pas nous qui le saurons. (G. Vacher de Lapouge. Race et milieu social. Ed Rivière, Paris 1909, page 63)
Chez le métis humain, le besoin moral de perpétuer sa race n'existe pas
ou n'existe guère. Il ne sent que l'aiguillon matériel du désir, qu'il
peut satisfaire sans engendrer. Il se produit dans son esprit une
dissociation entre le besoin de reproduction qui disparaît et le besoin
de jouir, qui subsiste. La fécondation n'est plus le but, elle est
l'accident. Le métis ne sent pas la charge d'une race à perpétuer : il
sent que chez lui se heurtent les hérédités de plusieurs. Ce n'est pas,
en effet, une race qu'il aurait à perpétuer, c'est deux, c'est
plusieurs, c'est-à-dire l'impossible en soi. Par là s'expliquent
l'égoïsme social, et la rupture des liens sociaux. Dans mon mémoire de
1886 sur la dépopulation j'écrivais : "Cette résorption dans le moi de
tous les sentiments de race, de nation, de famille, substitue au peuple
une simple collection d'individus juxtaposés (...)"
(G. Vacher de Lapouge. Race et milieu social. Ed Rivière, Paris 1909, page 93)
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