caricature bretonne de Nono

Entre nous

Blagues identitaires


              Comment faire la différence entre une blague hostile ou vexatoire, et une blague identitaire ?
         La différence se situe d'abord dans l'intention, et cette source modèle à la fois la forme et le fond. Il est possible de ressentir sans équivoque une intention fraternelle ou vexatoire, et d'avoir là-dessus un jugement sûr. Mais une telle sensation ne s'explique ni ne se justifie.
        La tradition philosophique française a imposé l'idée que tout passe par les lumières de la Raison. Pour comprendre la nuit, celle des identités, des fraternités et des hostilités, du respect et du blasphème, elle allume des lumières artificielles. Elle ne perçoit qu'avec les yeux.
          Je ne peux que plaindre ceux dont les capacités de compréhension se sont desséchées à ces Lumières, et qui ne peuvent pas percevoir les particularités de l'humour sans méchanceté des blagues identitaires.

Bretagne

Antisémitisme breton (04/2009)
Les Bretons font de l'antisémitisme pour camoufler l'existence du complot mondial breton.

Vu sur un T-shirt :

Dieu a inventé l'alcool pour que les Bretons ne soient pas les maîtres du monde.

L'art de boire :
Un paysan breton a eu un grave accident, en buvant le bon lait de sa vache...
La bête s'est effondrée.

Proverbes des marins bretons :
- Quand les mouettes ont pied, il est temps de virer.

- Horizon pas net, le marin reste à la buvette.

- Si le goëland se gratte le bec,
  le temps ne sera pas sec ;
  S'il se gratte le cul,
  il ne fera pas beau non plus.

- Qui trop écoute la météo, passe sa vie au bistrot.

- Tempête le matin, t'en chies l'après-midi.

- Qui pisse contre le vent se rince les dents

Proverbes des paysans bretons :
- Pingouins dans les champs, hiver méchant .

Histoire des télécommunications (29/11/2006)
- En creusant à 10 m de profondeur sous la ville de Paris, les archéologues français ont trouvé les restes d'un fil de cuivre. C'est la preuve selon eux que les anciens Français, mille ans avant Jésus-christ, communiquaient déjà par téléphone.
- En creusant à 20 m de profondeur sous la ville de Pékin, les archéologues chinois ont trouvé les restes d'un fil de verre. C'est la preuve selon eux que les anciens Chinois,  deux mille ans avant Jésus-Christ, connaissaient déjà le haut débit par fibre optique.
- En creusant à 50 m de profondeur sous la ville de Carhaix, les archéologues bretons n'ont rien trouvé. C'est la preuve selon eux que les anciens Bretons, cinq mille ans avant Jésus-Christ, utilisaient déjà le WiFi.

Les Bretons déclarent la guerre :
Lorsque les Américains ont décidé de faire la guerre en Irak, ils n'étaient pas seuls...

Saddam Hussein buvait tranquillement un apéritif dans sa véranda lorsque le téléphone sonna.
- Bonjour, M. Hussein. Ici c'est Yann, du FLB-ARB. Nous avons décidé de vous déclarer la guerre.
- Soyez raisonnable, Yann,
répondit Saddam Hussein en riant. Vous les Bretons, vous n'avez aucune chance. J'ai un millier d'avions de chasse, des dizaines de bombardiers. Je peux brûler la Bretagne au napalm si je veux et quand je veux...
- OK, attendez deux secondes, j'en parle à mes camarades lui répond Yann.
Une minute après, il revient :
- Vous êtes toujours là, M. Hussein ? Bon, nous maintenons notre déclaration de guerre. Pour brûler la Bretagne, avec le temps qu'il fait en ce moment, vous n'y arriverez pas.
- Mais j'ai des tanks et des automitrailleuses, par centaines. Et vous ?
- OK, attendez deux secondes, j'en parle à mes camarades lui répond Yann.
Une minute après, il revient :

- En ce qui concerne les véhicules, j'ai une 205, et mes amis ont aussi des voitures et même des motos. Finalement, vos tanks ne nous font pas peur. On maintient notre déclaration de guerre.
- Mais enfin, réfléchissez ! Vous êtes combien de combattants ?
- Une bonne dizaine, rien qu'en comptant ceux de Dirinon, de Pencran et de Loperhet. Et en appelant ceux de Landerneau et ceux de Plougastel, on peut se retrouver à cinquante vite fait.
- Moi, répond Saddam Hussein, j'ai plus de cinquante mille soldats bien entraînés, armés jusqu'aux dents.
- OK, attendez deux secondes, M. Hussein, j'en parle à mes camarades lui répond Yann.
Une minute après, il revient :
- Vous êtes toujours là, M. Hussein ? Bon, nous avons discuté, et nous avons pris une décision. Finalement, nous ne vous déclarons pas la guerre.
- Très bien... Et qu'est ce qui vous a fait changer d'avis ? demande alors Saddam Hussein.
- Eh bien, ce sont vos cinquante mille soldats... Tout compte fait, nous n'avons pas les moyens d'entretenir autant de prisonniers.

Fuir la misère :
Le duc de Rohan, en promenade sur ses terres, croise Yann Kouer qui revient du travail des champs.
- Alors mon ami, vous êtes heureux ?
- Comment pourrais-je l'être, Monsieur le Duc ? Le cours du porc est au plus bas. La volaille ne se vend plus. Les fermages ne cessent d'augmenter. Les écologistes nous montrent du doigt. Ma femme est malade et mon fils a des mauvaises notes à l'école.
- Oh, ne croyez pas que ce soit  plus facile pour moi ! J'ai été battu aux élections. Mes impôts sont démesurés. Mes locataires ne prennent aucun soin de mes propriétés. Ah, les temps sont durs !
- Monsieur le Duc, j'ai une idée. J'ai un cousin au Canada. Laissons tout tomber et partons ensemble le rejoindre !

Conduire dans les Monts d'Arrée :
Yann Kouer, paysan à Collorec, quitte ce soir-là le pub Ti Elise à Plouyé pour rentrer chez lui.

Au premier virage, il aperçoit un arbre en plein milieu de la route. Un coup de volant, et il l'évite in extremis... Mais encore un autre arbre, qu'il arrive aussi à éviter, puis un troisième, un quatrième, aussi grand que les précédents. Il freine à mort et se gare sur le côté de la route, complètement stressé.

Les gendarmes de Huelgoat, qui n'étaient pas loin, arrivent. Le chef Guyader s'approche de la voiture du paysan et lui demande :
- Alors Yann, qu'est-ce qui se passe ?
- Ah, c'est incroyable. Il y avait un sapin en plein milieu de la route. J'ai réussi à l'éviter, mais il y avait un deuxième, un troisième, un quatrième. Il faut faire quelque chose.
- Je vais m'en occuper, Yann... Je pense qu'il n'y aura plus de problème quand tu auras raccourci la ficelle de ton désodorisant de voiture.

Génie maritime :
Yann Kouer est invité à une journée de pêche chez son cousin Fañch, pêcheur à Mogueriec.

Mais voilà qu'ils font naufrage, et se retrouvent tous les deux dans le canot de sauvetage.
Ils rament et le soir tombe. Ils ont faim, ils ont soif, ils ont froid. Yann vérifie tout le matériel dans ils disposent sur le canot, et trouve une vieille lampe Wonder toute sale. Il la frotte et voilà qu'un génie local, du pays léonard, sort de la lampe.
Il regarde Yann dans les yeux et il lui dit : " On n'est pas chez les Cornouaillais ici. Tu n'as le droit qu'à un seul vœu, fais le signe de croix et dis ce que tu veux sans perdre de temps ".
Yann a faim, il a soif, il a froid. Il fait le signe de croix, il regarde la mer, et au bout d'un moment, il dit au génie :
- Je voudrais que l'eau de mer se transforme en une bonne bière bretonne de chez moi, une Coreff... "
Aussitôt, le génie disparaît. La mer autour d'eux change de couleur, et se charge d'une belle écume blanche. L'odeur iodée des embruns prend le parfum du houblon.
Yann est émerveillé, mais il entend derrière lui la voix de son cousin :
- Ah, Yann, tu aurais dû réfléchir avant de parler ! On va boire à notre soif, mais on va être obligé d'uriner dans le bateau...

Monsieur et madame ... (incompréhensible pour les non-bretonnants)
Monsieur et madame Ramatte vont marier leur fille au fils de monsieur et madame Kefal. Quels sont les prénoms des futurs mariés ?

(Réponse : Mona Ramatte et Yannig Kefal)


Corse

Il faut savoir de quoi on parle :
Un Corse entre dans un confessionnal, dans une église de Bastia :
- Mon père, j'ai racketté dix entreprises françaises... J'ai mitraillé trois gendarmeries... J'ai menacé de mort vingt Continentaux... J'ai plastiqué cinq résidences secondaires... J'ai...
Le prêtre, avec une pointe d'impatience dans la voix, l'interrompt doucement :
- Mon fils, assez parlé politique. Maintenant dites-moi vos péchés.

Pays basque

Un vrai basque (1) :
Un jeune basque va ce marier. Son père lui donne les derniers conseils avant sa nuit de noce.
- Mon fils, ce soir, voici ce que tu devras faire :
Tout d'abord tu te déshabilleras tout seul, pour montrer à ta femme qu'un basque sait ce qu'il doit faire.
Ensuite, quand ta femme sera couchée, tu soulèveras le lit de noces d'une seule main, pour lui montrer qu'un basque est fort.
Et puis tu te masturberas. Pour lui montrer qu'un Basque est autonome.


Un vrai Basque (2) :
Un concours est organisé dans un village, du côté de Saint Etienne de Baïgorri,  pour déterminer le meilleur basque. Il faut qu'il démontre trois qualités basques, parmi les innombrables qualités de cette nation : être le plus résistant, le plus courageux et le plus viril.
Ce concours se compose de trois épreuves : boire un tonneau d'Irouleguy, étrangler un ours à mains nues, et coucher avec une fille de la montagne basque.
Peyo le berger est descendu au village pour le concours.
Lors de la première épreuve, les autres concurrents arrêtent au bout de quelques litres. Peyo, lui, réussit à assécher le tonneau.
Ensuite, on l'envoie devant la caverne de l'ours. Il titube un peu, mais il rentre courageusement dans l'antre du fauve. On entend des hurlements d'ours. Ça dure quelques temps. Et Peyo sort de la caverne, toujours en titubant.
Les villageois l'applaudissent. Peyo, d'un geste, leur demande d'arrêter. Et alors il hurle de sa voix puissante mais un peu imprégnée par l'alcool :
- Alors, où est-elle, cette fille que je dois étrangler ?

Les "minorités"

Trois preuves que Jésus était Juif :
1 – Il travaillait dans l’entreprise de son père
2 – Il est resté vivre à la maison jusqu’à 33 ans
3 – Il pensait que sa mère était vierge, et sa mère était persuadée qu’il était un dieu.
Trois preuves que Jésus était Noir :
1 – Il appelait tout le monde "mon frère"
2 – Il aimait le Gospel et la compagnie des femmes
3 – Il n’a pas eu un procès équitable
Trois preuves que Jésus était Beur :
1 – Il était bilingue
2 – Il plaignait les Palestiniens
3 – Il était tout le temps arrêté par la police
Trois preuves que Jésus était Breton :
1 – Il allait souvent à la pêche
2 – Sa dernière volonté a été de réclamer à boire
3 – Il est mort pour les autres


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