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Boris LE LAY
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Je me défends tout de suite de l'accusation à la mode : Non, je
ne suis pas homophobe !
J'ai seulement subi de la part de Boris Le Lay un
harcèlement explicite.
Le
harcèlement est facile à vérifier. Lorsque, sur
Google, j'écris
mon nom entre guillemets et "breizatao.com", son site d'expression,
j'obtiens des dizaines de références. Bon, c'est
vrai, il y a beaucoup de
répétitions, mais quand même. Cela démontre
que ce débile a pour moi une
affection compulsive qui n'est nullement partagée. Je suis
hétérosexuel, marié. Je n'ai
aucune expérience homosexuelle. Je n'ai aucune qualité
pour le satisfaire. Je
n'ai aucune volonté de le satisfaire.
Il est temps, avec un certain retard dont
je prie le lecteur de m'excuser, de faire bonne figure et de lui envoyer un
message de refus, poli, mais ferme.
Je n'ai jamais rencontré ce Boris Le Lay. Je n'ai connu son
existence que par un article où il me prenait à partie ( http://breizatao.com/?p=4356). Avant que je réagisse, il m'envoyait
encore un autre message du même style (http://breizatao.com/?p=4776),
où il me qualifie d'anarchiste anglo-saxon. La
référence à Oscar Wilde, homosexuel assumé,
est évidente. J'ai pris mes distances pendant
l'été 2011 (voir article), mais il était vraiment épris ; il a continué.
Avait-il
flashé sur ma photo ? Une de mes chroniques ou de mes mercuriales l'a-t'elle excité ?
La façon dont Boris Le Lay parle des femmes ("femelles") dans ses
articles révèle qu'il a dû subir des expériences cuisantes. Il fuit
manifestement leur compagnie. Il proclame à tout vent que ce qu'il veut, ce sont des
hommes, des vrais. Boris Le Lay est, pourrait-on dire, le Jean Genet de
Rosporden.
Il traite de "pédé" les hommes
sur qui il jette son dévolu. C'est mon cas. J'ai de sérieux rivaux comme
Christian Guyonvarc'h (http://breizatao.com/?p=3886)
qui, avec d’autres personnalités de l’UDB, attire les passions de notre dragueur compulsif.
Le côté sado-maso de
l’offre sexuelle est évident. Boris appelle ceux
qui l’excitent à révéler leur
homosexualité et en même temps il les insulte. Là
encore, je ne suis pas attiré.
J’essaie de me faire une idée du personnage à partir des
articles qu'il publie sur le site Breizatao.com...
Ils sont du style enflammé. Oh, non pas comme un incendie,
mais plutôt comme une bougie de Noël... Ses appels à la révolte, à l'héroïsme et au
courage se liquéfient comme de la paraffine sous divers pseudonymes : Merour,
Tyler Durden, Poellgor Skridaozan, Fanch Louarn, etc. En cela, il ressemble à
tous ces commentateurs qui, sur internet, n'ont pas de mots assez durs pour dénoncer la couardise chez les autres,
mais qui gardent l'anonymat pour le dire.
Notre faux-cul glorifie le héros et le rebelle, mais
justifie ses petites lâchetés par un collectivisme de bon aloi : "Les
rédacteurs ne sont que des avatars de BA ici, c’est une des raisons pour
lesquelles ils ont des pseudonymes : pour dépersonnaliser leurs écrits. Le nous
rédactionnel est de rigueur, le journal est indivisible et non réductible à ses
contributeurs, quelque soit le type de leurs contributions." (http://breizatao.com/?p=11775)
Boris Le Lay fait preuve envers tout
ce qui l'entoure d'une
haine impuissante. Il déteste la Bretagne, les Bretons, les
comploteurs juifs, les sonneurs noirs et
finalement le monde entier. Je n'avais jamais lu d'articles aussi vils
que ceux qui sont publiés sur le site Breizatao.com. Je ne dis
pas que cela m'amuse mais, je
l'avoue, un tel entêtement
dans l’abjection ne cesse de m'étonner. S'appliquer ainsi
à salir, à mentir, à rabaisser, à
jalouser, avec une obsession du détail, est remarquable.
L'incapacité à supporter la réussite, la
supériorité ou l'excellence des autres doit avoir
une raison profonde. Peut-être est-ce lié à
son éducation, ou à une expérience
traumatisante dans sa petite enfance ? Je n’en ai aucune
idée.
Son rapport à la Bretagne est
très curieux. Il justifie son aversion contre les Bretons par
une vénération délirante envers une entité
supérieure, qu'il nomme Breizh.
Pourquoi cette entité supérieure porte t'elle
le même nom que la Bretagne, tout en étant l'opposé
? Pourquoi notre Boris se proclame-t'il "nationaliste breton" tout en
récusant les uns après les autres tous les
éléments qui constituent la nation bretonne ? Nul ne le
sait.
Il se cherche, manifestement, une identité. Il emprunte celle
des vieux Breiz Atao, comme d'autres empruntent celle des Templiers.
Les vrais sont morts ; il est donc facile de se forger un
passé et une légende à bon compte. Cela s'appelle
détrousser des cadavres.
Concrètement, l'hostilité est dirigée contre tous ceux qui bougent en Bretagne,
que ce soit dans le secteur politique, musical, économique, culturel ou
médiatique. Breizh est,
dans l’esprit malade de Boris Le Lay, le rêve d'une
ancienne
divinité
de la stagnation et du pourrissement. Un tel personnage ne fait pas
partie du vrai panthéon celtique, mais il fallait l'inventer. La
divinité Breizh se manifeste au monde par une inaction
crachotante, qui est
l’idéal du "Breizhour". C’est par ce nom bizarre de Breizhour, cousin à la mode de Bretagne du Jacobin, que notre démiurge nomme le Breton anti-breton, dévot improbable d'une
idole immobile.

Boris Le Lay